Dans une cuisine improbable, une drôle de bonne femme s’active. Faut bien faire sa pâte aujourd’hui pour avoir du pain demain, non ? Elle mélange farine, sel et eau, évoque la vie de sa grand-mère, son amour du pain, ses déboires d’apprentie boulangère et ses grandes découvertes...
Dans une veine écolo-énergies renouvelables, ce petit conte autobiographique plaira par sa simplicité. Il se situe dans l’air du temps. Il s’ajoute aux bonnes raisons de changer nos habitudes et de nous diriger vers des économies participatives.

Elle pédale Grand-Mamie sur son petit vélo à remorque. Il lui faut produire son énergie pour aller de lieu en lieu expliquer comment obtenir un pain comme celui qu’elle mangeait enfant, celui de sa Mamie. C’est cela qu’elle raconte. Tout ce qui, alors qu’elle était bambin et écolière, a constitué ses joies et ses chagrins. Et parmi eux, ces moments où sa mamie préparait un pain bien à elle, au goût et à la senteur inimitables. Tout en égrenant ses souvenirs, elle sort ses ustensiles, les produits dont elle a besoin. Elle relit la recette manuscrite que sa grand-mère avait rédigée dans un vieux carnet soigneusement conservé jusqu’à sa mort.